ARTE diffuse, samedi 13 septembre 2014 à 20 heures 50, les deux volets du docu-fiction "Femme de Viking".
Si l’on se représente les Vikings comme de terribles guerriers, les femmes jouaient aussi un rôle clé dans cette société paysanne et commerçante. Deux destins de femmes sont le fil rouge de ces docu-fictions de l’an mil.
A 20 heures 50 - La fuite de Sigrun
Nous sommes en Norvège, en l’an 872. Sigrun est l’épouse d’Ulf, le chef du clan. Maîtresse d’un foyer cossu, son mariage n’a pourtant jamais été heureux, et pour cause : c’est au cours d’un raid dans son clan d’origine qu’Ulf l’a enlevée de force, après avoir tué ses proches. Dans la société viking, les femmes n’ont pas de droits civiques, mais peuvent demander le divorce, à condition de retourner vivre dans leur famille. La découverte d’une nouvelle île – l’Islande – donne à Sigrun un espoir de fuite… À travers cette histoire, on découvre l’organisation de cette société médiévale, ses croyances et ses rites, mais aussi l’importance de la gestion domestique et de la magie, seuls pouvoirs accordés aux femmes.
Danemark, 1064. Jova travaille comme servante chez le marchand Ottar à Hedeby (ou Haithabu), l’un des plus importants comptoirs commerciaux de l’ère viking. Lorsqu’elle apprend qu’elle est la fille d’un puissant guerrier parti vers l’est peu avant sa naissance, elle décide de se lancer à sa recherche, habillée en homme. Fait rare à l’époque, les femmes vikings pouvaient en effet hériter, gérer leur patrimoine… et même être guerrières. En s’appuyant sur d’étonnants vestiges, cet épisode se penche sur la hiérarchie sociale des Vikings, leur migration historique vers la Russie et le développement extraordinaire du commerce – d’argent, de biens ou d’esclaves – par les marchands danois. À la faveur de ces échanges, c’est aussi autour de l’an 1 000 qu’eut lieu un bouleversement majeur : la christianisation du monde viking.